A La Vallée, on nomme nos entités politiques villageoises en disant par exemple : Fraction de Commune du Brassus, Fraction de Commune des Bioux ou Fraction de Commune du Séchey. La dénomination correcte serait plutôt : Le Brassus, Fraction de Commune du Chenit, Les Bioux, Fraction de Commune de L’Abbaye ou encore, Le Séchey, Fraction de Commune du Lieu. Ce lapsus ou cette habitude, comme on voudra, démontre que nous donnons à nos Villages une autonomie politique surfaite qu’ils ne devraient pas avoir, ou que très partiellement.
Si nos Villages étaient plus conscients d’être, non pas des entités politiques totalement autonomes, mais juste des Fractions de Commune agissant dans le cadre de l’ensemble communal, cela limiterait leur sentiment d’indépendance et de levier politique qui parfois même œuvre contre l’intérêt de la Commune mère. Trop souvent nos Fractions de Communes ont été utilisées pour torpiller des projets de développement plus généraux.
Je crains que cette façon de faire ne soit à nouveau utilisée dans le cadre de la fusion des Communes Combières.
A mon avis et suivant mes propres expériences, vieilles, il est vrai de 30 ans et plus, il fallait, avant toutes choses, libérer la future « commune unique » de la lourdeur des Fractions de Communes. Sans cela, il y a à mon avis excès de démocratie et possibilité de manœuvres infinies qui n’ont rien à voir avec une politique régionale bien comprise, mais qui tiennent plutôt à de la manipulation et autre combination.
Cette suggestion et à méditer dans le cadre de la fusion des Communes Combières. Je n’ai, rassurez-vous, aucune autre raison de livrer ici mon sentiment.
Philippe Berney,
ancien Conseiller Communal du Chenit et de L’Abbaye,
ancien Président du Village du Pont et ancien Syndic
de L’Abbaye