Le couple (politique) Nicolet-Chevalley (UDC-verts’libéraux) marchent main dans la main pour conquérir les deux sièges à l’exécutif vaudois au 2e tour. Ils ont argumenté leur union lors d’un déjeuner vendredi dernier, à l’Hôtel de Ville de L’Abbaye.
Union contre nature, liaison dangereuse… On aura tout entendu à propos du ticket Nicolet-Chevalley pour le 2e tour de l’élection au Conseil d’Etat. Que l’UDC s’allie aux Verts’libéraux, d’aucuns (certes pronom indéfini mais qui, ici prend tout son sens en définissant la gauche) crient à l’aberration, à l’énormité. Voire un certain danger. Danger pour qui? Pas pour cette coalition mais pour eux, les pourfendeurs. D’un coup, la gauche a peur, se sent affaiblie, navigue entre le chaud et le froid ne sachant plus à quel saint se vouer, redoute cette stratégie centre-droite qui monte en puissance. UDC Verts’libéraux, Verts’libéraux-UDC, qu’importe l’ordre d’énumération. Cette soudaine complicité (pourtant refusée, dans un premier temps par l’UDC) renforce indéniablement le centre-droite cantonal. Un centre-droite qui a toutes les compétences pour diriger un canton multicolore, un canton où ville et campagne s’affrontent, se jaugent, se réconcilient.
Ce que semble nier une gauche absolutiste puisque persuadée d’être seule capable de jouer la carte du compromis, réfutant cette aptitude à ses adversaires. Le compromis (accord obtenu par des concessions des parties en présence), une attitude pourtant bien helvétique, et vaudoise à cent pour cent…
La preuve? Tant l’UDC que les Verts’libéraux ont dû en faire pour s’allier et s’afficher sur le même ticket pour le 2e tour à l’élection à l’exécutif vaudois. Comme quoi, tout est possible.
C’est pour débattre de leur vision d’un Conseil d’Etat à majorité de centredroite que, vendredi dernier (12 mai), le tandem Jacques Nicolet-Isabelle Chevalley se sont déplacés à l’Hôtel de Ville de L’Abbaye. Une vingtaine de personnes ont répondu au rendez-vous organisé par le PLR Vallée de Joux (merci) et soutenu par l’UDC Vallée de Joux sous forme de déjeuner (trop?) matinal (7h30). Un petit rendez-vous politique pour une grande cause: que le centre-droite l’emporte au 2e tour, le 21 mai prochain. Nicolet-Chevalley, C’EST POSSIBLE!
Miser sur l’apprentissage
La galanterie eût préféré l’ordre inverse, mais pressé par son agenda surchargé Jacques Nicolet s’est attelé en premier à l’argumentation de ce ticket et à défendre sinon démontrer les liens effectifs qui existent entre son parti et celui d’Isabelle Chevalley: même vision de l’unité cantonale, de la fiscalité (notamment de la baisse des impôts des personnes physiques), de l’école, de l’économie vaudoise. Et de la légitimité d’une droite majoritaire au Conseil d’Etat: à la suite des dernières élections cantonales, la droite (PLR, VL et UDC) prend le large avec plus de 80 sièges sur 150 au Grand Conseil. Le candidat s’est aussi exprimé avec force et conviction sur la nécessité de miser impérativement sur l’apprentissage -que la gauche sous-estime lui préférant des études supérieures-, voie de formation qui a une importance capitale pour l’avenir des jeunes et la santé économique du canton.
Quant à Isabelle Chevalley, dont la vision de la droite vaudoise est proche -à quelques divergences près quand même!- de celle de son colistier, elle s’est surtout exprimée sur les énergies, les renouvelables étant son cheval de bataille. Un dossier qu’elle maîtrise jusque dans les détails et qu’elle sait exposer clairement avec exemples à l’appui. Et de souligner qu’en matière de stratégie énergétique, c’est vers l’UDC qu’elle va aujourd’hui.
Il est temps de réagir. Le canton de Vaud doit prendre ce virage à droite avant de se laisser étouffer par la «bien-pensance» de gauche. Le Conseil d’Etat doit effectivement retrouver ce mode du compromis, que la majorité actuelle prétend appliquer… mais selon ses règles à elle.
Une droite unie, forte et majoritaire, C’EST POSSIBLE! Votez Jacques Nicolet et Isabelle Chevalley.
Jean-François Aubert
Président UDC-Vallée de Joux