La rédactionSur notre feuille de route 2025, nous vous proposons pour premier accostage un lieu de rêve, fantasmé, trop souvent inaccessible.
Un point de chute où vivre en paix ou l’espoir de millions de personnes en quête d’un ailleurs accueillant.
Ce sont « Les Histoires de Vie » de Jean Devost.
Des affres de l’exil, tragédie indécente au long cours, Jean Devost a fait son credo artistique, avec force obstination, comme l’est celle de ses sujets à survivre.
L’artiste québécois qui se définit lui- même comme « immigré heureux » (depuis 30 ans en Suisse) n’a de répit d’exprimer et dénoncer le sort de ses frères et sœurs d’infortune, de leur donner corps et cris usant de papier, toile et bois, goudron ou porcelaine, se faisant, il s’enrôle comme passeur de ces innombrables destinées qui ont de tous temps jalonné l’histoire de l’humanité.
Embarqués dans une galère ou ballotés sur une coquille de noix, qui et que serions-nous si la force plus que le gré nous contraignait à voguer vers un horizon qui se débine, sans autre perspective qu’un point de fuite et de fortes (mal)chances qu’il s’avère final ?
Profondément humaniste, son propos traduit aussi altruisme, bienveillance, générosité, qui parfois s’allient et parviennent à moucher la fatalité…
Bienvenue au vernissage le samedi 1er février dès 17h, l’entrée est libre…
Le comité de la galerie de l’Essor