uelque part entre Lyon et le Haut-Jura, sur l’ancienne ligne de chemin de fer franco-suisse qui relie Pontarlier à Vallorbe, le train touristique du Coni’Fer qui transporte habituellement des touristes par dizaines, accueille une troupe singulière. Assis sur les banquettes, une poignée d’hommes et de femmes concentrés, les traits tendus. On les devine concentrés et inquiets. Vestes de costume sur les épaules, chapeaux noirs de rigueur et jupes au-dessous des genoux, nous voilà transportés dans les années 40, le temps de quelques prises.
Les nuits sans lune
Quelque part entre Lyon et le Haut-Jura, sur l’ancienne ligne de chemin de fer franco-suisse qui relie Pontarlier à Vallorbe, le train touristique du Coni’Fer qui transporte habituellement des touristes par dizaines, accueille une troupe singulière. Assis sur les banquettes, une poignée d’hommes et de femmes concentrés, les traits tendus. On les devine concentrés et inquiets. Vestes de costume sur les épaules, chapeaux noirs de rigueur et jupes au-dessous des genoux, nous voilà transportés dans les années 40, le temps de quelques prises.
Dans son nouveau film, Les nuits sans lune, l’association Cinémesis raconte l’histoire de femmes résistantes jurassiennes. Des passeuses héroïques qui pendant l’occupation allemande, ont aidé de nombreuses familles juives à traverser la frontière suisse.