Le Village du Brassus comme son homologue du Sentier (voir article dans la FAVJ du 6 septembre dernier) perçoit 8 points d’impôt. Sans vouloir en faire toute la liste, cet argent permet au village d’assumer parfaitement son fonctionnement.
Depuis plusieurs années, le village fait face à des demandes d’entreprises locales dont le souhait est de rester installées au Brassus.
Plusieurs solutions ont été étudiées et certaines sont encore en cours d’étude, le but étant, à côté de la présence de grandes usines, d’assurer le maintien d’une vie locale harmonieuse.
L’exécutif villageois a encore d’autres projets dans les bacs ; place de sports, construction de garages, etc… ces divers projets ne pourront de toute façon pas être réalisés d’ici janvier 2027, date fatidique.
Même s’il est admis que les impôts ne doivent pas être utilisés pour l’entretien du patrimoine immobilier (ce dernier devant se gérer par lui-même) la nouvelle répartition proposée par la convention de fusion ne permettra plus l’acquisition de quoi que ce soit.
Emprunt = remboursement, remboursement = prélèvement d’impôt.
Solution donnée par les pro fusion… demander un impôt supplémentaire aux citoyens.
Mais… comme indiqué dans la convention « Les montants versés par la nouvelle commune dépendront des besoins des fractions et du fait de savoir si elles continuent à prélever des impôts auprès de leurs populations». Ceci laisse toute latitude à la participation financière de la nouvelle commune si on ne rentre pas dans le rang, soit, une mise sous tutelle du village par la nouvelle commune.
Lorsqu’il faudra défendre un projet public, ce dernier devra, une fois passé en préavis au sein de l’assemblée de village, être débattu au sein de la nouvelle commune et on veut nous faire croire à une simplification des procédures.
Nous avons la chance d’avoir dans cette belle Vallée de Joux remplie de vraies Combières et de vrais Combiers un nombre important de sociétés locales, sports, chant, couture etc…
A la demande de ces diverses collectivités, les fractions de commune versent des montants leur permettant ou les aidant à fonctionner. Pensez-vous que la nouvelle commune sponsorisera toutes les sociétés à hauteur de ce que les villages distribuent ?
Pensez-y ! Le bulletin que vous glissez dans l’urne exercera une influence et entraînera des répercussions sur la pérennité de la fraction de commune.
Michel Pesenti
Citoyen du Village du Brassus