Le 4 juillet dernier, Jean-Michel Rochat a publié une lettre de lecteur dans la Favj sous le titre très explicite de « NON à la nouvelle armoirie Commune Vallée de Joux ». A partir de là s’est créé un Groupe Armoiries qui, vacances d’été obligent, se modifie, les uns partent en vacances, les autres s’en reviennent. Mais quant à sa mission, notre Groupe Armoiries garde entièrement sa ligne.
Nous avons envoyé une première lettre à M. Fontannaz, Président du comité de pilotage de la fusion.
La réponse est venue, c’est une fin de non recevoir : il est impossible de séparer les deux objets, la loi ne le permet pas.
Notre Groupe Armoiries a envoyé il y a trois jours un deuxième courrier à
M. Fontannaz, stipulant que si l’on ne peut séparer les deux objets lors du vote du 22 septembre, alors il faut procéder à la consultation de la population combière et s’accorder sur l’armoirie nouvelle avant ce vote du 22 septembre sur la fusion.
La réaction quasi unanime à notre pétition et enquête est un rejet très fortement exprimé, un sentiment souvent proche de l’indignation, de la révolte, en une série de qualificatifs négatifs. Il ne s’agit pas d’une question « juste en passant ». Ce n’est rien de moins que piétiner l’identité de toute cette région si particulière qu’est la Vallée de Joux. Nous avons reçu à notre pétition pas moins de 200 signatures en quelques jours.
Et en outre, ce qui est revenu régulièrement dans nos échanges, c’est le fait qu’on ne peut pas lier la question de la fusion et celle des armoiries. En l’occurrence, c’est forcer la main à la population.
Nous demandons donc une consultation urgente de la population avant le vote du 22 septembre, qui donne le choix entre
– l’armoirie qui réunit les trois blasons actuels telle qu’elle existe déjà
et
– le projet élaboré par M. Delacrétaz.
Le temps limité ne permet plus d’envisager une troisième alternative.
Combières, Combiers, préservez votre identité !
Bernard Walter, du Groupe Armoiries