Madame la Présidente,
Mesdames et Messieurs les Conseillers d’Etat,
C’est avec beaucoup de colère que nous nous permettons de vous écrire ce courrier. En effet, hier, nos enfants, beaux-enfants et petit-fils ont quitté notre maison suite à un anniversaire pour rentrer tranquillement chez eux, ceci par le col du Mollendruz.
S’ensuit un téléphone de notre fils : un motard a perdu la maîtrise de son engin et est venu s’encastrer dans la voiture. Heureusement, aucun des passagers de la voiture n’est blessé, ce qui est juste un miracle, la voiture est semble-t-il détruite ! S’ensuivent police, ambulance, Rega pour le pilote de la moto qui est héliporté au CHUV. Le petit de deux ans assiste à tout cela…
Notre question suivante est donc légitime : lors du terrible accident entre Vallorbe et Orbe, il vous a fallu peu de temps pour mettre en place des mesures drastiques. Alors, pourquoi ne fait-on pas la même chose pour le Mollendruz ? Le quota de morts est largement atteint ! Les lignes ajoutées sur la chaussée n’ont fait qu’empirer la situation des courses de motos. Pourquoi ne ferme-t-on pas simplement ce col aux motos ? Comme pour le col du Jaun, sauf erreur de notre part ! Il existe des circuits fermés pour faire des excès et/ou apprendre à contrôler son engin.
Pour rappel, à cause d’un jeune inconscient, nous avons failli perdre toute notre famille dans cet accident, alors nous attendons de nos Autorités une prise de position. Pour la sécurité relative au Covid, vous aviez pris des décisions, alors dans ce cas, faîtes aussi le nécessaire.
Nous vous remercions de votre compréhension et vous prions de croire, Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs les Conseillers d’Etat, à l’assurance de nos sentiments distingués.
Copie :
DGMR, Place Riponne 10, 1014 Lausanne
Baruchet Sylvie et Lionel