La rédaction
Ce dimanche à 11h, le bureau de vote fermera ses portes et les jeux seront faits pour les quatre prochaines années. Nous avons encore la possibilité de donner un nouvel équilibre politique à notre pays.
Ces dernières semaines, notre candidat au Conseil des États, Pierre-Yves Maillard, a mis en évidence une problématique majeure : la majorité des Suissesses et des Suisses s’appauvrit depuis trois ans. L’inflation, la hausse des primes d’assurance maladie, la hausse du coût de l’énergie et la hausse des loyers sont autant d’éléments qui pèsent sur le budget des ménages. Pourtant, l’économie suisse se porte bien, la croissance est toujours positive, les dividendes ont même atteint un record cette année. 46,6 milliards de CHF ont en effet été versés aux actionnaires en Suisse…
S’il est normal que la prise de risque de celles et ceux qui entreprennent soit valorisée, il est aussi normal de valoriser le travail et le savoir-faire des personnes qui contribuent à la création de cette richesse. Malheureusement, ce travail n’est pas valorisé à sa juste valeur. La répartition des richesses entre actionnaires, travailleuses et travailleurs est déséquilibrée.
Il est aussi normal que chacune et chacun puisse vivre dignement de sa retraite. Ce n’est malheureusement plus le cas pour bon nombre de personnes qui, soit font le choix de l’exil à l’étranger, soit font le choix de ne pas aller chez le médecin et de restreindre leurs activités sociales pour faire face aux charges qui augmentent.
Face à cela, la majorité bourgeoise à Berne a refusé toutes les propositions socialistes. Refus de l’indexation des rentes, refus d’une 13e rente, refus d’un plafonnement des primes à 10% du revenu déterminant, refus d’une caisse unique… Dans le même temps, cette même majorité bourgeoise a attaqué les salaires minimaux cantonaux, réduit la subvention pour les transports publics régionaux (hausse des billets de 4.3%), augmenté l’âge de la retraite des femmes et réduit le taux de conversion du 2e pilier !
Si comme moi vous considérez qu’il faut changer d’approche, je vous encourage à glisser la liste n°7 au Conseil national et apposer une croix à côté des noms de Pierre-Yves Maillard et Raphaël Mahaim pour le Conseil des États.
Sébastien Cala, député et candidat
au Conseil national