La presse aborde régulièrement les sujets suivants : le loup qui se multiplie, l’eau qui devient insuffisante, les arbres qui meurent, l’énergie qui se raréfie, le climat qui change, l’industrie et l’immobilier qui s’étendent sans trop réfléchir aux conséquences sur l’environnement.
Pourquoi ces articles remplissent les pages de nos journaux sans que rien, ou presque ne change et n’évolue vers un mieux ?
Essayons de trouver une issue et prenons l’exemple du loup en partant du film de Jean-Jacques Annaud : Le dernier loup. Dans ce film, qui se passe en Chine pendant la révolution culturelle, un peuple nomade du nord se préoccupe de réguler le nombre de loups qui cohabitent avec leurs troupeaux. Les habitants de cette région tuent un certain nombre de louveteaux pour garder un équilibre entre le nombre de naissances et le nombre de loups jugés acceptables par rapport à l’étendue des terres à partager sans impacter la vie des troupeaux. Cet acte de régulation se fait selon un rituel symbolique afin de conscientiser un respect de la vie et de la nature. N’est-ce pas là une bonne manière d’aborder un problème avec sagesse ?
Un cruel défaut de sagesse… ne serait-ce pas un fossé qui empêche de résoudre les problèmes soulevés en début de cet article? Notre sagesse devrait pourtant surpasser celle de nos ancêtres. En plus de connaissances traditionnelles, nous sommes riches de savoirs scientifiques. Ceux-ci permettent de solidifier une argumentation rationnelle de nos choix et de nos actes.
Ainsi, pour résoudre les problèmes précités, il faudrait que la population, les pouvoirs politiques et économiques acceptent de se remettre en cause et changent leur rapport au réel. La sagesse devrait devenir porteuse de sens pour nos réflexions et pour nos actes.
Peut-être qu’est venu le temps où il faudrait remettre son nez dans ce texte biblique qui dit qu’au sixième jour l’humain a été créé, que le souffle et l’esprit lui ont été donnés afin qu’il puisse être responsable du monde fondé pendant les cinq jours précédents ?…
Bonne lecture, bonne méditation sapientiale et bon courage à oser agir ensuite.
Dominique Pilloud