En marge de la prolifération du loup dans la verte Combe,
Il me semble essentiel de remonter un peu le temps. Les pâturages ont été aménagés il y a plusieurs centaines d’années, il s’agissait alors de défricher de vastes territoires en favorisant la pousse de l’herbe, permettant ainsi aux troupeaux et leurs bergers de passer l’été sur les hauteurs.
De nos jours rien n’a fondamentalement changé, bien que nos villages ne puissent plus tolérer tout l’été la présence de troupeaux qui déambulent par les chemins.
Les estivages ont été dès le début clôturés afin de garder le bétail dans un périmètre donné, celles-ci évitent donc aux animaux de partir chez les voisins, mais il n’a jamais été question de se protéger d’une quelconque invasion.
Souvent réalisé par des murs de pierres sèches, puis par des fils de fer, piquants ou non.
Le retrait des barbelés est encouragé afin d’éviter des dégâts au gibier, au bétail et à ceux qui les posent.
Le Jura Vaudois est aujourd’hui sillonné de chemins pédestres, parcours VTT voire parcours équestres, et bien sûr aussi de routes. Tous ces éléments nécessitent à chaque fois des lieux de franchissement ad hoc, respectés par le bétail et les usagés.
Tout ça pour en arriver à mettre en œuvre les conseils des pro-loup, 5 fils, pourquoi pas 8 fils?, 12 patous et des ânes.
Purement irréalisable. Mais si la populace souhaite une réserve de loups, alors clôturons 500 ha dans le Risoud, avec 8 fils, je connais les bénévoles qui vont poser les fils et les entretenir.
A noter qu’on peut aussi clôturer Lausanne, et y faire de l’écologie intensive.
Fort de ces considérations il est évident que le loup n’a pas sa place dans une région d’élevage, qui se veut un tantinet touristique.
Le peuple de bergers et d’éleveurs doit et va tout mettre en œuvre pour se débarrasser de ces indésirables, en ayant une pensée pour les anciens qui avec leurs modestes moyens ont su les éliminer.
Pour une Europe occidentale sans loup.
JF Pittet