Le 25 septembre, nous allons décider de l’avenir de l’AVS. Si le sujet paraît lointain pour certains, il l’est beaucoup moins pour d’autres. Une chose est certaine, si cette réforme est acceptée, le modèle n’évoluera plus pendant quelques décennies. Que nous propose-t-on?
– Augmenter la TVA;
– Augmenter l’âge de la retraite des femmes;
– La stagnation des rentes.
Dans un contexte où l’inflation croît de mois en mois, où les coûts de l’énergie explosent et dans lequel de nombreuses personnes s’inquiètent pour leur pouvoir d’achat, il est risqué d’accepter une hausse de la TVA à long terme. C’est une nouvelle fois la classe moyenne et les plus précaires qui vont subir cette réforme.
Par ailleurs, depuis l’an dernier, alors que le chômage global n’augmente pas en Suisse, la part de chômeurs et chômeuses de plus de 55 ans croît. Dans ce cadre, il serait particulièrement mal venu d’augmenter l’âge de la retraite des femmes à 65 ans et de rendre leur situation plus précaire, alors qu’elles font face à de nombreux obstacles durant leur carrière professionnelle. Rappelons, s’il le faut encore, que les femmes sont globalement moins bien rémunérées que leurs collègues masculins et accomplissent globalement plus de tâches domestiques.
L’AVS étant bénéficiaire, le Conseil fédéral a le temps de revenir vers la population avec un projet plus équilibré qui ne pèsera pas sur le budget des ménages et assurera une rente décente à long terme.
Pour toutes ces raisons, je vous encourage à refuser AVS 21 le
25 septembre prochain.
Sébastien Cala
Député