Comme M. Aubert, nous sommes nombreux à nous souvenir de nos promotions, de celles de nos enfants et petits-enfants. Toutes mes félicitations pour cet excellent article. Je me souviens de la Fête du Bois à Lausanne, de la descente en ville depuis Sauvabelin, enfants et parents parés de leurs plus beaux vêtements. D’années en années ces cérémonies se répétaient et nous les attendions avec impatience.
Chaque étape dans la vie doit être marquée d’une cérémonie, dont les promotions font partie ; il en va de même pour d’autres étapes, le réveillon qui annonce l’année nouvelle par des réjouissances, la finale des jeux olympiques. On pourrait multiplier les exemples.
Mais pas de promotions chez nous cette année, alors qu’elles ont été maintenues ailleurs. Qui a décidé cela et pour quelles raisons ?
Le Covid ? Les mesures ont été levées depuis longtemps et les nombreuses manifestations culturelles attestent que les rassemblements ne font plus peur aux autorités sanitaires. La magnifique cérémonie de clôture des cœurs d’hommes est un bon exemple : l’expectoration de virus par des dizaines de voix puissantes sur une assemblée nombreuse et compacte aurait pu faire craindre le pire.
L’interruption de la circulation lors du passage du cortège ? Les multiples fermetures de routes ont enseigné la patience aux automobilistes : pour les travaux de réfections des chaussées ou pour des manifestations sportives, censées par ailleurs promouvoir la mobilité douce tout en mobilisant des centaines d’automobilistes.
Peu importe les raisons, on ne peut que demander que cette interruption d’une tradition aimée et nécessaire ne soit qu’une exception, et que l’année prochaine revienne aux traditions.
Les Bioux le 3 juillet 2022
Dr Patrice Francfort, médecin-vétérinaire