La rédactionLes 24 et 25 juin s’est déroulé le festival Rock am Wind.
Une foule très nombreuse s’est rendue aux Bioux, à Altitude 1004, après deux ans d’absence dus au Covid.
Quel plaisir que ces retrouvailles après une longue période d’isolement et de confinements ! C’est comme si toute La Vallée se remettait à vivre, dans une ambiance de partage musical et d’amitiés.
Et dans ce contexte général d’un monde très bouleversé, les soucis s’oublient un instant, la vie de toujours reprend ses droits.
Ce festival extraordinaire en est à sa 17 e année et fait partie de l’histoire de la Vallée de Joux. Mais tout d’un coup, il paraît avoir changé de nom. Sur le programme, on lit : RAW festival, festival CRU, si je comprends bien l’anglais.
Je trouve ce changement dommage.
Cela me semble d’ailleurs être dans l’air du temps. Comme si pour rendre un visage intéressant, il fallait le transformer, le botoxer, le moderniser en lui ôtant ses rides et en lui gonflant les lèvres. C’est comme vouloir lui effacer son histoire.
Vouloir effacer les parfums d’autrefois, ne pas se rendre compte de l’importance des traditions dans une société, c’est une espèce de tendance moderne.
Alors je forme le souhait que ce festival ne se transforme pas en crudité et garde son nom de toujours : Rock am Wind.
Bernard Walter