Dans la joie du Comptoir retrouvé, un «détail» a fait la différence avec les précédentes éditions: le stand présentant une copie de l’imprimerie de Gutenberg. Une invention qui a boosté la diffusion et dont le système a été utilisé pendant 500 ans. La cerise sur le gâteau étant que le premier livre imprimé a été la bible, traduite depuis en plus de 3500 langues ou dialectes et diffusée à plus de cinq milliards d’exemplaires.
Les traducteurs ont pu s’appuyer sur le Nouveau Testament grec édité par le grand savant humaniste Erasme. Dans sa préface, il s’exclame: «Je voudrais que les plus humbles des femmes lisent les Évangiles, les épîtres de Paul. Puisse ce livre être traduit en toutes les langues de sorte que les Écossais, les Irlandais, mais aussi les Turcs et les Sarrasins soient en mesure de le lire et de le connaître… que le laboureur à sa charrue ou le tisserand à ses navettes puissent prier Dieu dans une langue qui leur soit compréhensible.»
Il est donc temps de dévaliser la librairie des Ramilles. Et si vous avez besoin d’en savoir davantage, les ministres de La Vallée se feront un plaisir de vous fournir quelques clés de lecture. Car depuis plus de deux millénaires, dans la foison d’ouvrages disponibles, si la bible peut sembler être un détail, elle a fait la différence dans bien des existences. Apportant, sur le gâteau aux ingrédients multiples de nos quêtes et nos élans, la cerise qui donne à tout le reste une saveur d’exception.
Pasteur Antoine Schluchter