C’était un coach et un ami pour chacun des membres de l’équipe «vétérans» depuis sa création en 2016.
Quand il a fallu se choisir un cri de ralliement, c’est lui qui, en nous entendant nous plaindre de nos articulations grinçantes et coinçantes aux lendemains de matchs, a proposé ce cri du cœur dans lequel nous pouvions extérioriser nos frustrations et nos douleurs. D’ailleurs il lançait un «ça grince» énergique et si notre «ça coince» en réponse manquait de tonus à son goût, il le répétait jusqu’à ce qu’il l’estime suffisant.
Et des attentes, il en avait pour cette équipe! Il voulait que nous sortions le meilleur de nous-mêmes à chaque occasion. Son goût de la gagne était resté intact depuis ses années au plus haut niveau suisse, cependant au fil du temps, il avait su le brider pour essayer de stimuler chacun de nous dans ses propres capacités. Il était capable de coups de gueule s’il trouvait que nous n’allions pas assez vite sous la balle, si le bloc était absent, si le service partait aux fraises trop souvent ou si nous ne jouions pas assez collectif… Il nous disait souvent que tant que la balle n’avait pas touché le sol, il fallait jouer! Il nous rappelait aussi sans cesse de soigner le geste et l’intention…
Mais il était heureux d’être avec nous, heureux de jouer, encore plus heureux si l’équipe, ensemble, jouait bien. Et si toutes ces conditions étaient remplies et que le match se soldait par une victoire combière, alors notre Didier était aux anges!
Si on perdait, il était capable de trouver les mots de réconfort et reconnaître que ce soir-là, l’autre équipe avait été plus forte. Et dans tous les cas, match gagné ou match perdu, son fair-play était légendaire. Au vu de son niveau, de sa technique et de sa vision du jeu, il aurait pu être agacé par nos manquements, mais il mettait son savoir au service de l’équipe, au service de chacun d’entre nous pour que nous progressions.
C’est dire s’il va nous manquer!
Il était le pilier de cette équipe, celui sur qui chacun d’entre nous savait qu’il pouvait compter.
Tu as été un coach d’extrême qualité.
Tu as été un ami précieux.
Tu as été …
Merci.
David Pousset
Président du VBCVJ