Avec cette conférence, nous avons encore fait un voyage fabuleux. Un voyage de 20’000 km juste à l’opposé de notre pays.
Les Marquises sont d’origine volcanique avec quelques plages de sable noir.
Des personnes célèbres sont venues y vivre. En 1901, Paul Gauguin, mort
2 ans après son arrivée. Puis Jacques Brel qui y a vécu 3 ans jusqu’à sa mort.
L’archipel des Marquises se situe à 1600 km de Tahiti avec 6 îles habitées par des volcans éteints.
Il y a 2000 ans, l’humain est arrivé des îles par hasard. Les Marquisiens sont le produit des habitants de Polynésie.
Jusqu’au 15e siècle, ils se nourrissaient d’arbres à pain, de poissons et de noix de coco.
Jusqu’au 17e siècle, le cannibalisme existait. Ils ont inventé l’art du tatouage. Cette civilisation ne connaissait pas l’écriture. Ils communiquaient oralement et par les tatouages.
25 ans après l’arrivée des Français, en 1867, eut lieu le dernier repas cannibale. Les Français ont évité la disparition des Marquisiens mais ont détruit la culture marquisienne et apporté des maladies. De 2000 habitants en 1920, ils sont aujourd’hui 10’000.
Les plages sont infestées de «nonos» (minuscules insectes) qui adorent la chair humaine. Il faut s’enduire d’huile de monoï (huile de coco).
Les Marquisiens connaissent aussi la technique (télévision, portable).
Le cargo mixte ARANUI embarque toutes les 3 ou 4 semaines une centaine de passagers et des marchandises depuis Papeete pour ravitailler l’archipel des Marquises.
Il n’y a pas d’électricité, les Marquisiens fonctionnent avec les génératrices.
Il y a beaucoup de verdure, fleurs, plantes. Le dimanche, les femmes jouent au loto. Elles dépensent une fortune. C’est le sport national.
Les Marquisiennes sont très coquettes.
Jacques Brel voulait s’installer à Bora-Bora, mais trop affaibli par la maladie, il s’est arrêté aux Marquises.
Avec son petit avion «le Jojo», il faisait 1500 km depuis Papeete pour apporter le courrier aux Marquises. Il emmenait les gens malades, les femmes enceintes.
Le coprah (noix de coco) est l’unique ressource avec l’artisanat.
Un monde hors du temps, une culture nous ont été offerts lors d’un après-midi par Monsieur Jean-Robert Probst, journaliste et écrivain.
Connaissance 3