Le résumé de la séance du Conseil communal publié dans la FAVJ du 28.10.2021 mérite quelques précisions notamment sur certains mots écrits par le rédacteur de l’article dans le chapitre dédié au postulat de M. Nicolas Guignard, lié au dépôt d’une pétition contre les nuisances sonores.
D’une manière chronologique, voici les différents passages qui suscitent ma réaction.
Il ne faut pas parler d’enjeu de compétences ce qui veut dire qu’il y aurait des gagnants et des perdants dans ce dossier, ce qui n’est pas le cas. De plus, lesdites compétences sont déjà clairement définies entre les différentes strates décisionnelles.
Il est étonnant de lire: «à droite, l’on a critiqué l’immixtion d’un collectif de simples citoyens…». Aucune critique n’a été formulée mais simplement des remarques ou avis divergents sur le sujet résultant d’appréciations personnelles qui de plus, n’ont rien à voir avec une couleur politique quelconque.
Personnellement, ce sont: l’étude des divers documents trouvés sur le site du collectif, notamment l’échange de courriers entre ce dernier et Mme la CE Béatrice Métraux; la prise en compte de diverses autres informations sur cette problématique et de savoir que notre Municipalité était déjà active dans ce domaine, preuve en est sa demande d’une étude de mobilité, ses contacts avec les communes voisines et avec
Mme Métraux qui m’ont fait parvenir à la conclusion que le postulat de M. Nicolas Guignard était superflu car il n’amenait aucune plus-value dans la gestion de ce dossier. Cela est d’autant plus vrai que notre syndic a déclaré que la Municipalité travaillait déjà dans le sens des demandes figurant dans le postulat.
L’article contient également des mots qui n’ont jamais été prononcés tels que «coup d’Etat», attribués à
M. Nicolas Guignard. L’intéressé a déclaré que le but de son postulat était d’appuyer les autorités par une démarche participative et démocratique et non d’aller contre ce qu’elles faisaient en la matière.
Si M. le Syndic Olivier Baudat a dit: «La Municipalité veut juste être le chef d’orchestre dans la procédure», en voulant réunir différents partenaires autour d’une table, il n’a cependant jamais déclaré: «Tout le monde pourra jouer». D’autre part, bien qu’on évoque un univers musical en parlant d’orchestre, le terme «jouer» est déplacé car le sujet est trop sérieux et complexe pour y voir un quelconque aspect ludique dans la recherche de solutions pour le régler.
Il est finalement surprenant que l’on se focalise principalement sur les nuisances sonores du trafic routier en parlant de véhicules bruyants et de conducteurs trop enthousiastes. Il eut été pertinent de mettre en avant l’irrespect des vitesses pour le moins dans les localités ou cela représente un danger accru d’accidents avec des conséquences immédiates, pouvant être graves voire irréversibles. Il faut savoir que la vitesse record relevée sur une des routes de L’Orient, au moyen d’un radar «sympathique» est de plus de 140 km/h au lieu de 50 km/h, ceci un dimanche peu avant midi. Une telle infraction qui constitue un crime ne peut être attribuée à un excès
d’enthousiasme.
Il ne s’agit là qu’un des nombreux aspects entrant dans la problématique d’apaisement du trafic.
Raymond Lavanchy