Reconnaissons aux 2 sympathiques DR et FM auteurs d’articles parus dans la dernière FAVJ des avis respectables, loin des fausses allégations et du populisme primaire.
D’accord avec vous… cette modification légale n’est pas un modèle du genre… Mais peut-elle l’être ou le devenir?
Malheureusement, je ne le crois pas!… Il faut faire avec et laisser à l’Ordonnance qui accompagnera cette loi, le soin d’en définir une application judicieuse.
Au-delà du texte de loi la question de fond concernant le loup se résume ainsi:
«Combien de loups peuvent vivre dans notre pays pour que la pérennité de l’espèce soit assurée au même titre que son acceptation par la population humaine locale».
Pour satisfaire ces 2 conditions, le laisser-faire n’est pas réaliste aux risques de vivre la même situation que nos voisins italiens et français qui n’ont pas anticipé le développement exponentiel du canidé, ce qui a conduit à des situations inédites afin d’éviter une véritable «guerre du loup»…
C’est ainsi:
– Que pour la France, Mme la ministre Ségolène Royal dont on connaît pourtant la fibre écologique a autorisé le tir de 100 loups par année…
– Que pour l’Italie qui s’en est tenu à une protection stricte, une régulation clandestine de 200 à 250 loups par an est attestée par l’expert reconnu Luigi Boitani.
Il faut éviter ces situations excessives.
A noter que l’Allemagne a pris des dispositions semblables à celles proposées par la loi suisse en votation.
Finalement le loup doit rester un animal libre et sauvage. Sa formidable capacité d’adaptation le lui permet. Mais pareillement aux proies qu’il prélève, il sera lui-même sujet à une régulation mesurée et intelligente par l’homme.
C’est la condition pour une cohabitation harmonieuse dans notre petit et si peuplé pays….
C’est la raison pour voter OUI à la loi sur la chasse le 27 septembre 2020.
Dominique Bonny