L’indépendance d’un pays repose sur deux piliers indissociables.
Le premier est l’agriculture, essentielle qu’elle est à l’auto-approvisionnement alimentaire (dont le taux est tombé à 55%, à tel point qu’on a même dû importer du beurre!)
Le second est l’armée, indispensable à l’intégrité territoriale de la Suisse et à la sécurité de ses habitant(e)s. Notre armée de milice (formée de citoyen(ne)s-soldat(e)s), a aussi en propre de garantir la stabilité de nos institutions, tout en étant le ciment des diverses classes sociales et régions linguistiques.
Or, que se passe-t-il en cette campagne actuelle de votations fédérales?
Le PLR, obséquieux valet d’EconomieSuisse, martèle l’absolue nécessité pour l’armée (le 2e pilier) d’acquérir 40 nouveaux avions de combat d’un montant de 7’000’000’000 CHF, indispensables, selon lui, à notre sacro-sainte indépendance!
Alors même que ce PLR n’a jamais cessé de brader le premier pilier de notre indépendance -nos courageux producteurs nourriciers de proximité-, en enchaînant les traités de libre-échange (d’abord le Cassis de Dijon, puis l’ALEA, plus récemment un avec la Malaisie, par la voix décisive de
Mme Karin Keller-Sutter, pour importer de l’huile de palme, un avec la Chine et un autre avec l’Amérique du sud, le MERCOSUR). C’est être le fossoyeur de notre agriculture, ravalée à une vulgaire monnaie d’échange, juste bonne à contrebalancer nos exportations industrielles, favorables, entre autres, à M. Schneider-Ammann et consorts, disposant d’usines au Brésil, comme par hasard!
Donc indépendance, mais indépendance à géométrie variable…
Bas les masques!
Bon vote à toutes et à tous.
Frank Paillard Les Charbonnières