Réaction au message de la semaine paru dans la Feuille d’Avis du 18 juin de Madame Florence Mugny, qui écrit:
«Celui que le Christ appelle Père n’a certainement pas prévu (remarque personnelle: ne faudrait-il pas mieux remplacer ce terme par «organisé» ou «planifié»?) qu’il meurt sur une croix. Il n’est pas responsable de la souffrance et de la mort, car il serait alors un Dieu pervers. Et si la vie est un don, Dieu ne vient pas ensuite la contrôler».
Je me permettrai de rajouter aussi le passage dans Matthieu Chapitre 16 v.21-23:
«Dès lors Jésus commença à faire connaître à ses disciples qu’il fallait qu’il aille à Jérusalem, qu’il souffre beaucoup de la part des anciens, des principaux sacrificateurs et des scribes, qu’il soit mis à mort, et qu’il ressuscite le troisième jour. Pierre, l’ayant pris à part, se mit à le reprendre, et dit: A Dieu ne plaise, Seigneur! Cela ne t’arrivera pas. Mais Jésus, se retournant, dit à Pierre: Arrière de moi Satan! tu m’es un scandale; car tes pensées ne sont pas les pensées de Dieu, mais celles des hommes.»
En résumé: «Celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende!»
Bénédicte Borel