L’eau-forte, l’aquatinte, voire la collagraphie? Des techniques de gravure, sur cuivre pour les deux premières, ne font plus l’actualité artistique, en dehors des galeries entendons-nous.
Nelly Reymond a participé dans la section gravure pour la seconde fois en février au Salon annuel de la Société des Artistes Français (Art Capital) qui accueille peintres, graveurs et sculpteurs au Grand Palais à Paris. Elle s’est vue récompensée pour sa présentation de trois estampes par le Prix Taylor, une belle distinction.
Sa démarche mérite une mention; après quelques expositions, puis la publication de trois ouvrages poétiques en tirage limité, elle poursuit son travail et sa recherche «graphique» prioritairement abstraite au sein de l’atelier Aquaforte à Lausanne. Les pistes offertes par de nouveaux supports comme le plexi et le carton, fournissent une palette de sensibilités à sa convenance, tout en limitant le nombre des tirages, la forme d’impression étant moins fiable à la longue que le support gravé sur cuivre par exemple qui demeure sa technique de prédilection.
On peut en apprendre davantage sur le site internet www.nelly-reymond.ch
Sa prochaine exposition est prévue à Romainmôtier en mai.
Jacky Reymond