La rédaction
Le 06 novembre 1992, le peuple ne suit pas le Conseil Fédéral et refuse l’entrée de la Suisse dans l’Union Européenne. Depuis, d’accords bilatéraux en accords bilatéraux, la Suisse a plus ou moins réussi à maintenir sa souveraineté et sa démocratie «semi-directe» enviée par d’autres peuples qui se trouvent sous le joug des technocrates (non élus) de Bruxelles. Or, ces mêmes technocrates s’énervent et veulent par tous les moyens en finir avec la liberté qu’offre le droit de référendum et d’initiative appliqué dans notre pays. Pour faire court, ces gens prennent les peuples de haut et veulent les faire taire. C’est exactement ce qu’ils proposent, ou même exigent, avec leur accord-cadre institutionnel. Le peuple suisse est bête et il faut le faire taire. En deux mots: IL DERANGE!
Leurs «armes»? Bien sûr, ils en ont et en profitent. L’économie, en voulant freiner l’accès au marché de l’UE, la formation avec leur programme Erasmus, le Droit qu’ils ont déjà sérieusement écorné en Suisse, la Culture, les Normes, etc…
A cela, la réponse est que les produits que nous fabriquons sont de qualité (souvent ISO), et donc recherchés; que nous avons de très bonnes universités et écoles fédérales tout aussi recherchées et que l’obsolescence programmée ne fait pas partie de notre culture profonde!..
L’adage veut qu’une dictature c’est: Ferme ta gueule et qu’une démocratie c’est: Cause toujours.
Et bien, lorsque l’on observe ce qu’il se passe dans les pays voisins, personnellement, je penche nettement pour la deuxième solution. Pas vous?
Daniel Rochat
Remarque: Je n’ai pas abordé le volet «Protection des travailleurs» puisqu’il fait partie de la négociation de cet accord-cadre. En tous les cas, merci à M.Rechsteiner (USS) d’avoir su mettre les pieds au mur face aux élucubrations «crasses» de M.Scheider-Ammann (qui a certainement cessé de rire) et surtout celles de M.Ignasso Cassis qui promène, partout, les fesses du peuple suisse accompagnées d’un tube de…. (Ne vous méprenez pas, il ne s’agit pas d’un tube de Cénovis!..)
Il semble évidant que les nouvelles forces politiques et syndicalistes, qui viennent d’être mises en place, sauront empoigner vigoureusement ce volet et en faire bon usage. (Ce ne doit pas être très compliqué de faire faire machine arrière au «viticulteur» qui ne s’est jamais avancé).