Plusieurs événements récents m’ont rappelé les fables de mon enfance qui m’ont bien souvent amusée.
Rat des villes et rats des champs
Avant hier le Rat des villes
Bâtit chez les Rats… des champs,
De façon peu civile,
A des reliefs d’arrogance.
Sur un tapis de verdure,
Jacuzzi et beau château
prirent la place des vaches
aux mépris des éleveurs.
Brunchs bruyants bien arrosés
Crottes de chien dans l’herbage
Voitures au milieu des champs
Rien n’épargne le voisinage
Rat des villes siège comme le roi
de Versailles à Trianon.
S’imposant aux rats des champs
Le citadin croit briller.
Cris jusqu’au petit matin;
Royalement sans respect!
Courtoisie n’est pas des villes
Rats de campagne fatiguent.
C’est assez, dit le Rustique;
Les aïeux nés sur le Crêt,
Sa quiétude, ses origines,
Bafouées, piétinées.
C’est l’évolution dit-on!
Si balourdises et bêtises
Passent pour évolués…
Certitude indécente
Le rustre déshonore sa lignée!
Un rat des champs