
Mon homonyme a cent fois raison. L’application brute de directives fédérales, l’omission de compétences communales avérées tient d’un jacobinisme lausannois dont nous souffrons chaque jour un peu plus. Dans son radio-trottoir d’il y a quelques jours, le journaliste de la RSR avouait n’avoir trouvé à La Vallée que des opposants aux interdictions imposées sur les routes du Mont-Tendre et du Risoux; et n’avoir pu mettre la main sur aucun partisan, fût-il tiède! Les tétras eux-mêmes se sont tus… Mais que valent 2000 signatures, que valent les propositions du Grand Conseil face à l’obstination d’un fonctionnaire de l’Environnement? Bien sûr, on peut dévisser systématiquement les nouveaux panneaux, les enduire d’un émail résistant et opaque, que sais-je, faire de leur rouge d’interdiction un bleu d’indication. Mais ne serait-il pas logique pour réduire cette «intolérable circulation», de donner un macaron autorisant la circulation aux seuls habitants et résidents de La Vallée, à l’exclusion de tout autre, qu’il soit inspecteur de la faune ou dénonciateur stipendié? Lausanne procède de même manière lorsqu’elle interdit à ceux qui y viennent et y travaillent quotidiennement d’acheter les macarons qui leur permettraient de s’y parquer et qui sont réservés aux seuls résidents?
Merci Nicolas.
Eric Rochat
St-Légier / Les Charbonnières