Dès 2009, Mme Leuthard, par son sinistre traité du Cassis de Dijon, permettait lʼimportation massive de produits de lʼUE ne respectant pas les normes suisses plus strictes imposées à nos propres producteurs! Cette concurrence déloyale péjorait déjà sérieusement les conditions de vie difficiles endurées par nos agriculteurs nourriciers de proximité, pourtant garants de notre indépendance nationale!
2018: M. Schneider-Ammann, par son forcing à conclure de nouveaux traités de libre-échange avec la Malaisie et le MERCOSUR (Brésil + Argentine +
Paraguay + Uruguay + Bolivie, grands utilisateurs dʼOGM et dʼhormones de croissance), poursuit cette politique funeste à notre agriculture déjà fragilisée (7 suicides en 2016 que dans le canton de Vaud!) en prétextant la nécessité dʼêtre concurrentiel avec lʼUE, en tractation elle aussi!
En fait, sʼil met autant dʼénergie à ce «chantier» dʼexportations industrielles, cʼest quʼil a détenu (du moins jusquʼà son élection au C.F. en 2010!) la puissante entreprise 100% familiale, AMMANN GROUP (machines de chantier), S.A. actuellement dirigée par… son fils Hans-Christian Schneider, employant 3400 personnes réparties dans divers sites de production dont, comme par hasard, le Brésil, la Chine, lʼInde, la Tchéquie, entreprise donc bien délocalisée, dégageant un revenu de 960 millions en 2012!
Les conséquences directes de ces traités, si elles peuvent être favorables à lʼindustrie dʼexportation dont il reste un des bénéficiaires évidents, sʼavèrent doublement néfastes non seulement pour la santé de nos agriculteurs suisses, mais tout autant pour celle de nos finances fédérales, les recettes issues des droits de douane protégeant jusquʼici nos produits agricoles étant abandonnées ou fortement abaissées! Contribuables, réjouissez-vous donc!
Nʼen ayant cure, M. Schneider-
Ammann, par ses manœuvres en coulisses, nʼhésite donc pas à brader et notre agriculture et nos futures finances dans ce qui relève, à mes yeux, dʼun pur conflit dʼintérêts!
Qui donc le neutralisera avant que le mal soit fait?
Frank PAILLARD